Façade de l'usine Loadhog à Obernai, parvis et camion de livraison, ouvriers en gilets jaunes

Loadhog implante sa première usine européenne à Obernai et investit 13 M€

Loadhog Obernai marque une étape stratégique : la société britannique a investi 13 millions d’euros pour implanter sa première usine en Europe à Obernai (Bas-Rhin). Le projet, situé dans la zone industrielle locale, porte sur un bâtiment de 5 000 m² dédié à la fabrication de bacs et plateaux réutilisables destinés aux entrepôts automatisés et à la chaîne logistique européenne. Cette installation vise à réduire les distances de transport, à réindustrialiser une partie de la production et à proposer des solutions plus durables aux opérateurs logistiques.

Un investissement chiffré et un site opérationnel

Le montant de l’investissement est annoncé à 13 millions d’euros par les médias locaux. Le site comprend des presses d’injection modernes, des lignes d’assemblage et des équipements visant la production de plusieurs centaines de milliers d’unités par an pour certains formats. Selon les communications publiques, la surface couverte atteint 5 000 m² et la montée en capacité est prévue sur plusieurs mois après l’inauguration officielle. Pour plus de précisions sur le dossier local, consultez l’article des DNA sur l’investissement à Obernai.

Objectifs industriels : rapatriement et réactivité

La stratégie affichée par le groupe est double : réduire la dépendance logistique liée à la production extérieure (notamment au Royaume-Uni) et améliorer la réactivité commerciale pour les clients européens. La nouvelle usine à Obernai permettra de limiter les coûts et les délais liés au transport de bacs non-pliables ou non-emboîtables, largement utilisés par les entrepôts automatisés de grande taille. Loadhog Obernai se positionne ainsi comme un relais industriel en Europe pour des produits à forte densité de transport.

Capacités de production et modularité

Les équipements installés favorisent la production de bacs robustes et standardisés, capables de répondre aux normes des grandes plateformes logistiques. Des capacités proches de 400 000 unités annuelles ont été évoquées pour certains modèles, mais la montée en cadence dépendra de la demande client et des investissements complémentaires. L’usine est conçue pour être flexible afin d’adapter les lignes aux différents formats et contraintes clients.

Emploi et retombées économiques locales

Sur l’emploi, les chiffres communiqués varient selon les sources : la fourchette annoncée se situe globalement entre 20 et 35 postes créés à court et moyen terme, avec des recrutements en production, maintenance, logistique et fonctions support. À cela s’ajoutent des emplois indirects (fournisseurs, services locaux). Le projet a mobilisé les acteurs territoriaux — collectivités et chambres consulaires — pour faciliter l’implantation et l’accès aux compétences industrielles locales.

Accompagnement territorial

La promotion du site et l’accompagnement administratif ont été assurés par des acteurs régionaux tels que l’agence de développement économique locale. La présence d’une filière industrielle et logistique dans le Grand Est a été déterminante pour convaincre la direction du groupe. Pour les détails institutionnels et l’accompagnement, voir la présentation du projet sur le site de l’agence régionale : communiqué ADIRA sur l’usine d’Obernai.

Transition écologique et choix matières

Sur le plan environnemental, le site a été pensé pour réduire l’empreinte carbone liée à la production et à l’usage. L’industriel met en avant l’utilisation de plastique recyclé pour une large part des pièces produites et des procédés visant à diminuer la consommation énergétique. L’usine intègre des technologies telles que la récupération de chaleur, des lignes électriques et un projet d’installations photovoltaïques pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Impact carbone et économie circulaire

La combinaison d’une production localisée en Europe et d’une matière première recyclée permet, selon la société, de diminuer significativement les émissions liées aux transports et à la fabrication. Pour les utilisateurs finaux (opérateurs logistiques), l’usage de bacs réutilisables fabriqués localement peut réduire les émissions de transport de l’ordre de plusieurs dizaines de pourcents en fonction des distances antérieures.

Réactions des acteurs concernés

Les réactions locales — élus municipaux, acteurs économiques et syndicats — ont été globalement favorables, soulignant l’effet positif d’une implantation industrielle dans une zone qui cherche à diversifier ses activités. Le préfet et des représentants régionaux ont assisté aux événements de présentation, mettant en avant la création d’emplois et le renforcement du tissu industriel du Grand Est. La direction de Loadhog a rappelé son intention de s’inscrire durablement dans l’écosystème local.

Comparaisons sectorielles et tendances

Le choix d’implanter une usine en Europe suit une tendance plus large de rapatriement partiel d’activités industrielles observée ces dernières années, motivée par la hausse des coûts logistiques, la volatilité des chaînes d’approvisionnement et la demande croissante pour des solutions durables. Les acteurs de l’emballage réutilisable investissent désormais davantage dans des outils de production décarbonés et résilients pour répondre à la croissance des plateformes e-commerce et de la logistique 4.0.

Positionnement concurrentiel

Sur le marché européen, Loadhog renforce son positionnement face aux fabricants locaux et aux importations. L’implantation à Obernai facilite l’accès aux clients du Benelux, d’Allemagne et du pourtour rhénan, réduisant le lead time commercial et offrant une alternative aux flux transmanche. Le site pourra également servir de hub pour des développements produits et tests clients en Europe.

Sources d’information et transparence

Les informations publiques proviennent d’une combinaison de communiqués de l’entreprise, d’articles de presse locale et d’organismes d’accompagnement économique. Pour consulter le communiqué officiel de l’entreprise sur l’ouverture et les éléments techniques, voir le communiqué de Loadhog : communiqué officiel de Loadhog sur l’inauguration. Cette pluralité de sources permet de recouper les montants, capacités et objectifs annoncés.

Impacts à moyen terme pour le Grand Est

À moyen terme, l’usine devrait soutenir la filière locale en créant des contrats de sous-traitance et en renforçant la chaîne d’approvisionnement régionale. Les bénéfices attendus sont : création directe d’emplois (estimés autour de 20–35 postes), stimulation de fournisseurs locaux et une visibilité accrue du territoire auprès d’autres investisseurs internationaux cherchant des sites industriels fiables en Europe.

Risques et points de vigilance

Les principaux risques identifiés sont la dépendance à la demande européenne pour des bacs spécifiques, la volatilité du prix des granulés recyclés et le besoin de compétences techniques pour piloter des lignes automatisées. La réussite du projet dépendra donc de la montée en compétence locale, de la capacité d’adaptation des lignes et de la solidité des contrats commerciaux avec les distributeurs logistiques.

Perspectives pour l’écosystème local

En s’implantant à Obernai, Loadhog apporte une dynamique industrielle tangible au Grand Est. L’usine renforce l’offre régionale en matière de solutions d’emballage réutilisable et participe à l’objectif plus large de relocalisation d’activités stratégiques. Les prochains mois seront déterminants pour observer la montée en charge productive, le recrutement effectif et la confirmation des engagements en faveur de la transition bas-carbone.

Extrait et ressources complémentaires : pour une synthèse locale et des éléments chiffrés par la presse régionale, voir l’article des DNA sur l’investissement à Obernai ; pour le communiqué de la collectivité et l’accompagnement économique : présentation ADIRA du projet.

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