Délégués de SFG Bernaville reçus au siège d'Albea à Paris, parvis animé et poignée de main avec la direction

Les salariés de SFG Bernaville reçus par la direction d’Albea à Paris — état des négociations

SFG Bernaville : les représentants des salariés se sont rendus à Paris pour être reçus par la direction d’Albea, dans une séquence de négociations lourde de conséquences pour un site qui emploie environ 68 personnes. La rencontre, organisée à La Défense, fait suite à l’annonce de la mise en consultation en vue d’une fermeture annoncée, et ouvre une phase d’échanges sur le calendrier, les mesures sociales et les pistes de reprise.

Contexte et calendrier

Le groupe Albea a informé en septembre 2025 l’ouverture d’une procédure visant la cessation d’activité du site de galvanoplastie implanté à Bernaville. Le plan menace la suppression d’environ 68 emplois et situe une date de cessation possible au 19 décembre 2025 selon la couverture locale. Cette décision a déclenché une procédure d’information-consultation et la mobilisation des salariés et des élus locaux.

La réunion à La Défense : qui était présent et quels sujets ?

Lors de la réunion au siège, les délégués syndicaux (CFDT et CGT) ont été reçus par la direction des ressources humaines d’Albea. Les points abordés ont inclus :

  • le calendrier précis de la procédure de consultation ;
  • les modalités du congé de reclassement et les indemnités associées ;
  • les pistes de reprise et les contacts avec des potentiels repreneurs ;
  • les mesures d’accompagnement, formation et reclassement interne/externes.

Les syndicats ont notamment réclamé la suppression d’un plafond sur certaines primes pour les salariés les plus anciens et la revalorisation des indemnités pendant le congé de reclassement, soulignant un risque de perte de revenu estimée à environ 18% pour certains salariés pendant les périodes de transition.

Mobilisation locale et actions menées

La mobilisation a pris la forme d’un cortège depuis Bernaville jusqu’à La Défense, puis d’une audience auprès de la direction et d’un contact avec le ministère de l’Industrie à Paris (Bercy). Les élus locaux — maire, parlementaires et responsables régionaux — ont multiplié les communiqués pour demander des garanties sociales et l’activation de dispositifs d’accompagnement. Le signalement public de la situation a aussi pour objectif d’attirer des repreneurs potentiels et des appuis institutionnels.

Pistes de reprise : où en est-on ?

Plusieurs pistes de reprise ont été évoquées dans la presse locale : une entreprise aurait déjà visité le site, tandis que deux autres visites étaient programmées au moment des derniers comptes-rendus. Ces démarches restent à confirmer et peuvent prendre la forme d’une reprise partielle, d’une acquisition d’actifs ou d’un projet industriel repositionnant le site. Les discussions portent sur la viabilité technique (équipements de galvanoplastie), la conformité environnementale et la capacité commerciale pour maintenir une activité.

Pour le suivi officiel et le contexte local, la fiche technique et l’historique du site sont consultables sur le site de la commune, utile pour les repreneurs qui évaluent la capacité productive et les relations locales : fiche SFG sur le site de Bernaville.

Aspects sociaux négociés

Les discussions portent sur plusieurs volets sociaux :

  • Indemnités : montant et calendrier de versement pendant le congé de reclassement ;
  • Primes : suppression ou non des plafonds touchant certains salariés ;
  • Reclassement : offres internes chez Albea ou aides pour la reconversion ;
  • Formation : financement des formations qualifiantes ciblées pour faciliter la réinsertion professionnelle.

Les syndicats ont insisté pour que les mesures soient appliquées de manière anticipée, afin de limiter l’impact financier et social pour les foyers concernés. La direction a confirmé l’ouverture d’un dialogue mais sans s’engager sur des montants précis publiquement.

Réaction des élus et du territoire

Les élus locaux et régionaux ont dénoncé la méthode et demandé des réunions de travail avec la direction pour examiner les solutions de maintien d’activité. Ils ont mis en avant l’impact économique pour une zone rurale : la disparition d’un atelier industriel employant 68 salariés pèse sur l’emploi local, les sous-traitances et l’écosystème commercial du territoire.

Dans ce contexte, des demandes d’appui auprès des services compétents (région, Direccte/Préfecture, ministères) ont été formulées pour faciliter la recherche d’un repreneur et mobiliser des dispositifs d’accompagnement financier ou technique.

Appels aux dispositifs publics

Les représentants des salariés ont été également reçus à Bercy. Cette étape vise à obtenir un arbitrage et un soutien institutionnel, notamment pour accélérer l’identification d’acheteurs potentiels et sécuriser des aides à la reprise. Les démarches institutionnelles peuvent déboucher sur des accompagnements techniques (cellules de reconversion) ou financiers liés aux fonds régionaux ou nationaux dédiés aux transitions industrielles.

Impact économique et chiffres clés

Quelques chiffres pour cadrer l’enjeu :

  • Environ 68 emplois menacés sur le site de Bernaville ;
  • Date de cessation indiquée dans la presse locale : 19 décembre 2025 (à confirmer selon l’issue des négociations) ;
  • Pertes de revenu potentielles évoquées par des salariés : ~18% durant le congé de reclassement pour certains profils ;
  • Nombre de pistes de reprise rapportées : 3 (une visite effectuée, deux en attente au dernier point d’information).

Ces chiffres constituent des ordres de grandeur à suivre : la confirmation d’un repreneur ou l’issue de la consultation peut modifier radicalement ces paramètres.

Enjeux industriels : pourquoi le site intéresse encore les repreneurs ?

Le site de galvanoplastie de Bernaville dispose d’équipements et d’un savoir-faire spécifique, notamment dans des segments de la cosmétique et du luxe. Pour un repreneur, les atouts potentiels sont :

  • la chaîne technique existante et la qualification du personnel ;
  • la possibilité d’augmenter la valeur ajoutée par une spécialisation client ;
  • la proximité de marchés et de sous-traitants régionaux.

Mais les défis restent : coûts de remise aux normes éventuelle, investissements pour moderniser des lignes et absence possible de carnet de commandes suffisant pour garantir l’équilibre financier à court terme.

Sources et suivi de l’information

La couverture locale et les comptes rendus syndicaux permettent de suivre l’évolution. Pour un point factuel et le fil des premiers éléments, voir la reprise d’information locale : reportage sur l’Abeille de la Ternoise. Un résumé de la presse régionale est consultable via un dossier de reprise : revue de presse MEDEF Somme.

Que peuvent attendre les salariés ?

Sur le plan pratique, les salariés peuvent attendre :

  • la poursuite de la consultation et la tenue d’entretiens individuels pour préciser les mesures de reclassement ;
  • la confirmation ou l’infirmation des dates de fermeture ;
  • des propositions de mobilité interne chez Albea (si disponibles) ou des offres d’accompagnement vers des formations qualifiantes ;
  • la communication régulière de l’avancement des pistes de reprise.

Perspectives et prochaines étapes

La situation évoluera au rythme des visites de repreneurs et des arbitrages internes d’Albea. Les prochaines semaines seront déterminantes : tenue des consultations légales, confirmation des offres de reprise éventuelles, et négociations finales sur les modalités d’accompagnement social. Les élus locaux et les services de l’État resteront mobilisés pour favoriser une solution industrielle ou, à défaut, limiter l’impact social pour les salariés concernés.

Pour suivre l’actualité du dossier et consulter les documents publics liés au site, le lecteur trouvera des éléments de contexte et l’historique sur la page institutionnelle de la commune : dossier SFG Bernaville. Un suivi synthétique de la presse régionale a également été mis en ligne : revue de presse régionale.

Point d’étape : calendrier, négociations sur les mesures sociales et poursuite active des recherches de repreneurs sont les trois dimensions à suivre dans les 30 prochains jours.

Mot-clés associés : SFG Bernaville, Albea, fermeture site Bernaville, 68 emplois, reprise industrielle, Bercy, La Défense.

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