Apéro entreprises à Souillac, participants en train de réseauter devant un commerce
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Souillac : comment l’apéro entreprises de fin 2025 renforce le tissu économique local

apéro entreprises Souillac : le format convivial organisé début décembre 2025 à Souillac a été pensé pour clore l’année sur un temps court et utile, favorisant le réseautage local et les collaborations entre employeurs. Selon le compte‑rendu paru le 14 décembre 2025 dans La Dépêche, l’événement, accueilli au magasin Aymard et animé par le GEIQ 46, visait à rapprocher dirigeants, DRH et acteurs de la formation locale.

Un format court, pratique pour les DRH

Le succès des apéros entreprises tient à leur durée (souvent 1 à 2 heures), à la combinaison d’une visite d’entreprise et d’un moment d’échanges informels. Pour un DRH, c’est un format efficace : en moins d’une matinée ou d’une soirée, il est possible d’identifier des partenaires de recrutement, des sous‑traitants et des acteurs de la formation. L’édition de Souillac s’inscrit dans cette logique opérationnelle et met en avant des interlocuteurs concrets, comme le GEIQ, qui organisent des parcours de professionnalisation adaptés aux besoins des entreprises locales.

Contexte local : pourquoi ce rendez‑vous compte

Le territoire du Lot et l’aire de Souillac présentent des besoins récurrents en main‑d’œuvre, notamment dans le bâtiment, l’artisanat et les services. Dans ce contexte, des rencontres de proximité servent à :

  • présenter des dispositifs de recrutement (par exemple les groupements d’employeurs et GEIQ),
  • proposer des solutions de formation et d’alternance,
  • renforcer la cohésion d’équipe et l’entraide entre PME/TPE pour mutualiser les compétences.

Le GEIQ 46 était d’ailleurs présent comme porteur d’offre d’emploi et de parcours. Pour un DRH, échanger directement avec ce type d’acteur augmente la réactivité lors d’une vacance de poste : accès à des CV, calendrier de formation et modalités d’embauche partagée.

Ce que les entreprises présentes ont partagé

Durant l’événement, les prises de parole ont mis l’accent sur trois priorités opérationnelles : recrutement, transmission des savoirs et partenariats locaux. Les dirigeants ont expliqué leurs besoins immédiats, tandis que les acteurs de la formation ont présenté des solutions modulables. L’initiative illustre la montée en puissance des démarches collectives pour répondre à des pénuries sectorielles.

Recrutement et parcours d’insertion

Pour les DRH, le passage par un groupement d’employeurs peut réduire le délai d’embauche : mise à disposition de salariés formés, alternance, contrats tremplin. Ces mécanismes permettent une flexibilité pour des PME/TPE qui n’ont pas toujours les moyens d’un recrutement long. Lors de l’apéro, plusieurs entreprises ont évoqué des besoins sur des postes techniques et le recours à des parcours qualifiants.

RSE et ancrage territorial

Au‑delà du recrutement, l’événement a permis d’aborder les retombées sociétales : coopération avec des associations (ex. actions solidaires locales) et contribution au maintien d’emplois sur le territoire. Un exemple récent dans la région est la mobilisation d’acteurs locaux pour un repas solidaire à Souillac début décembre 2025, qui montre la capacité des entreprises à s’engager collectivement (La Dépêche, 04/12/2025).

Pourquoi les DRH doivent suivre ces formats

Les responsables RH ont tout à gagner à participer à des rendez‑vous locaux : identification de viviers, benchmarking des pratiques de recrutement, et repérage d’opportunités de co‑formation. En 2025, la pression sur certains métiers (BTP, restauration, logistique) reste forte ; les solutions territoriales, comme les GEIQ, offrent des réponses pragmatiques. Pour rappel, ce sont des leviers concrets pour diminuer le taux de vacance de poste sans multiplier les coûts de sourcing externes.

Gain de temps et de réseau

Un apéro permet à un DRH de rencontrer en un laps de temps court plusieurs interlocuteurs : chef d’entreprise, formateur, autre DRH. Ce gain de temps est décisif pour des structures avec des besoins urgents. De plus, la convivialité favorise la confiance et accélère la mise en place d’accords opérationnels.

Bonnes pratiques retenues pour organiser un apéro utile

Pour maximiser l’impact d’un tel rassemblement, les retours d’expérience soulignent quelques règles simples :

  • Préparer des enjeux clairs : communiquer avant l’événement les postes à pourvoir ou les compétences recherchées.
  • Associer des acteurs formateurs (GRETA, CFA, GEIQ) pour proposer des parcours concrets.
  • Favoriser la visite terrain : la visite d’atelier facilite la compréhension des besoins techniques.
  • Documenter les contacts : centraliser les candidatures et propositions pour suivi après l’événement.

Ces bonnes pratiques permettent de transformer un moment convivial en opportunité de recrutement et de coopération durable.

Impact économique et perspectives pour 2026

À l’échelle locale, multiplier les initiatives de ce type contribue à renforcer l’attractivité du territoire pour les salariés et à consolider des filières. Les synergies entre entreprises et structures d’insertion facilitent la qualification de candidats et la réduction des tensions sur certains métiers. Pour 2026, les DRH peuvent s’appuyer sur ce modèle pour planifier des sessions régulières de sourcing territorial, en collaboration avec des organismes comme le GEIQ 46 ou les services de l’intercommunalité.

Quels indicateurs suivre après l’événement ?

Pour mesurer l’efficacité d’un apéro entreprises, les DRH peuvent suivre : le nombre de candidatures reçues, taux de transformation en embauche, délais de recrutement réduits, et initiatives de formation lancées. Ces indicateurs donnent une lecture chiffrée de l’impact sur le recrutement local et la cohésion d’équipe.

Ressources et liens utiles

Pour approfondir les opportunités présentées à Souillac :

Pour conclure : quoi retenir pour un DRH que veut agir dès janvier

L’initiative apéro entreprises Souillac montre qu’un format court et ciblé peut produire des effets concrets sur le recrutement et la coopération inter‑entreprises. Pour un DRH souhaitant renforcer le réseau local au début de 2026, l’essentiel est de transformer la convivialité en plan d’actions : identifier 2–3 priorités (postes à pourvoir, partenariats de formation), engager des acteurs comme le GEIQ ou un CFA, et planifier un suivi chiffré à 3 et 6 mois. Ce type d’approche pragmatique permet d’aligner ressources RH, stratégie territoriale et besoins opérationnels des entreprises du Lot.

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