Quick à Calais revient dans les prochains jours après plusieurs années d’absence. L’enseigne relance un restaurant qui mobilise une soixantaine de salariés formés dans l’ensemble des Hauts-de-France et vise la création d’environ 50 à 70 postes locaux. Cette ouverture combine enjeux d’emploi, dispositifs de formation régionale et organisation opérationnelle moderne (bornes, mezzanine, gestion de flux).
Un retour attendu après six ans d’absence
L’implantation de Quick à Calais marque le retour d’une enseigne nationale dans une ville qui n’avait plus de point de vente Quick depuis près de six ans. L’annonce, relayée par la presse locale le 13 novembre 2025, a généré une forte visibilité médiatique locale et régionalisée. Pour la population et les acteurs économiques de Calais, cette réouverture symbolise à la fois un retour à la normalité commerciale et une dynamique d’attractivité commerciale sur le territoire.
Organisation de la formation : un modèle régional
La réouverture s’appuie sur un plan de formation massif : environ 60 personnes ont été formées avant l’ouverture. La mise en œuvre a impliqué plusieurs sites de formation dans les Hauts-de-France et un dispositif de mobilité pour acheminer les candidats. Selon les relais locaux, un service de transport a été organisé pour faciliter l’accès aux sessions, cofinancé par des partenaires territoriaux. Ce modèle illustre une logique de mutualisation des ressources de formation pour répondre rapidement aux besoins en main-d’œuvre.
Ce dispositif a concerné des profils variés : candidats sans expérience, personnes en reconversion, et travailleurs à temps partiel souhaitant compléter leurs heures. La formation a couvert les standards opérationnels (hygiène, sécurité alimentaire), la gestion des bornes numériques et l’accueil client. Pour les DRH et responsables formation, ce cas montre l’intérêt d’articuler des sessions centralisées et des solutions de transport pour lever les obstacles au recrutement.
Des emplois locaux et des postes diversifiés
La direction annonce la création de 50 à 70 emplois liés à l’ouverture : équipiers polyvalents, managers de shift, personnels en cuisine, agents de service et responsables d’exploitation. La plupart des contrats proposés sont à temps partiel modulable, avec certaines opportunités en temps plein pour les postes d’encadrement. Le taux d’emploi local attendu contribuera à réduire la durée moyenne de recherche d’emploi pour des profils non qualifiés dans l’agglomération.
- Équipiers polyvalents : accueil, prises de commandes, préparation (majorité des recrutements).
- Encadrement : managers de salle et managers de cuisine (postes en CDI possibles).
- Postes supports : entretien, approvisionnement, logistique locale.
Aménagements du site et standard opérationnel
Le restaurant offre une capacité intérieure d’environ 90 places en salle et une mezzanine de près de 30 places, avec une configuration tournée vers l’optimisation du flux client. Les bornes de commande et le passage au digital visent à réduire le temps d’attente et à améliorer la productivité par employé. Ces choix techniques répondent aux standards actuels de la restauration rapide et facilitent la formation des nouveaux salariés sur des outils numériques.
Horaires et services
Les horaires seront adaptés à la clientèle calaisienne : travail en amplitude longue (matinée à soir), avec des pics attendus le midi et en début de soirée. Le modèle de service inclut la vente à emporter, la consommation sur place et probablement des services de livraison via plateformes externes selon l’évolution du marché local.
Partenariats publics‑privés et financement de la montée en compétences
Le projet de formation et la logistique associée ont mobilisé acteurs publics et privés : collectivités territoriales, structures d’insertion et opérateurs de formation. La coordination avec des dispositifs d’emploi régionaux a permis de cibler des publics éloignés de l’emploi. Ces collaborations renforcent l’efficacité des parcours d’intégration professionnelle et offrent un cadre de financement pour la mise en place de solutions logistiques (transport des stagiaires, sessions intensives).
Pour consulter le compte rendu local de la reprise, voir l’article du quotidien régional : article Nord Littoral sur la réouverture de Quick à Calais. Une vidéo d’illustration du projet est aussi disponible sur la plateforme d’actualité : reportage vidéo Orange sur le retour de Quick.
Impact économique et social pour Calais et la région
L’arrivée de Quick à Calais génère des effets directs et indirects : création d’emplois, relance de la consommation locale, et effets de réseau sur les fournisseurs et les services annexes (fournisseurs alimentaires, entretien, maintenance technique). À court terme, l’impact le plus visible est la réduction du chômage de courte durée pour des profils ciblés par la formation. Sur le plan social, l’initiative peut favoriser l’insertion de jeunes et de personnes en reconversion professionnelle grâce à des parcours de formation opérationnelle.
Indicateurs à suivre
Pour mesurer l’efficacité de l’opération, plusieurs indicateurs doivent être suivis : taux de maintien en poste à 3 et 12 mois, part de contrats en CDI, nombre de promotions internes vers des postes d’encadrement et taux de satisfaction client. Ces chiffres permettront d’évaluer la durabilité des emplois créés et la pertinence du dispositif de formation régional.
Le point de vue RH : leviers et précautions
Pour un DRH, l’ouverture de Quick à Calais illustre plusieurs bonnes pratiques : coordonner recrutement et formation en amont, lever les freins logistiques (transport), prévoir des parcours de professionnalisation et installer un suivi individualisé des nouveaux embauchés. Il est recommandé d’articuler des bilans à 3 mois et 1 an, et de prévoir des modules complémentaires (relation client, gestion du stress) afin d’améliorer le taux de rétention.
Parmi les précautions : calibrer la planification des équipes pour absorber les pics d’activité, sécuriser la supply chain locale et veiller à une communication claire sur les conditions de travail et d’évolution. Le recours à des partenariats avec les acteurs locaux de l’emploi facilite la détection de candidats motivés et disponibles.
Prochaines étapes et perspectives
Les prochains jours verront l’ouverture opérationnelle du restaurant et une première phase d’ajustement des effectifs et des process. Les responsables ont prévu une séance d’avant‑ouverture pour les proches des salariés afin de tester les flux et l’accueil. Sur le moyen terme, l’évolution dépendra de la fréquentation, de la capacité à transformer des contrats temporaires en CDI et de la qualité du management local.
Pour consulter les offres d’emploi locales publiées en lien avec l’ouverture, on peut suivre les annonces locales et les plateformes d’emploi : offres d’emploi locales à Calais. Ces ressources aident les candidats intéressés à postuler et à connaître les profils recherchés.
Quick à Calais constitue un cas concret d’articulation entre politique d’emploi locale, dispositifs de formation et stratégie commerciale des enseignes de restauration rapide. Pour les décideurs RH, il offre un terrain d’observation utile sur la gestion de la montée en compétences et l’intégration durable de salariés dans des métiers à forte rotation.






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